Il y a de l’électricité dans l’air quand on parle de compostage municipal. Soit on le promeut avec énergie, soit on le renie à cause de ses différents défis. Des défis pourtant surmontables à qui sait bien suivre le courant.
Le bac à compost : notre best friend
On connaît tout — ou presque — sur lui. On sait ce qu’il accepte et ce qui le met en rogne. Comment me dites-vous ? En utilisant l’application mobile Ça va où ? de Recyc-Québec. Une application gratuite qui nous aide à associer la bonne matière au bon bac — tout en jouant à la devinette avec les enfants !
De l’autre côté de la rivière, le Navigateur de déchets de la Ville d’Ottawa nous éclaire sur le sujet ; tout comme les sites Web de la quarantaine de municipalités ontariennes offrant elles aussi un programme de collecte des résidus organiques.
Avoir les bonnes poubelles aux bons endroits
Mis à part le bac de comptoir pour la cuisine, l’ajout d’une petite corbeille dans la salle de bain nous permet de récupérer les papiers mouchoirs — lesquels sont biodégradables.
Cependant, évitons de placer des récipients partout : l’idée est d’en avoir à des lieux stratégiques sans nous encombrer et complexifier la tâche.
Apprendre à aimer les sacs imposés
Ce n’est pas tous les résidents comme à Ottawa qui peuvent disposer leurs matières organiques dans un sac de plastique (et c’est tant mieux pour l’environnement ?). Ailleurs en Outaouais, certaines localités l’interdisent même s’il est biodégradable ou oxobiodégradable, mais acceptent celui en papier.
Retrouvés dans la plupart des supermarchés, les sacs de papier rendent le processus plus pratique et moins rebutant.
Réduire les odeurs et les tensions
Pour empêcher que les fils se touchent, on congèle tout rebut de viande, de poisson et de fruit de mer jusqu’au jour de la collecte ; on ajoute du bicarbonate de soude dans mon bac (entreposé à l’ombre) ; et on nettoie nos poubelles régulièrement. Même s’il contient peu de matières, on le place toujours à la rue.
Moins gaspiller et économiser plus
Au Canada, chaque ménage perd en moyenne 1 100 $ annuellement en raison du gaspillage alimentaire. Composter la nourriture c’est bien, mais éviter de la gaspiller, c’est encore mieux !